N°10 – Théâtre

LE PAVILLON TURQUOISE

Non ! Il ne s’agit pas du théâtre japonais, pas cette fois, mais bien du théâtre français et d’un de ses artistes : metteur en scène, comédien et qui plus est auteur; fort talentueux pour ces trois activités. Jean-Michel Vier a bien voulu se prêter à l’exercice ardu de parler de son art, écoutez le ; son sens du merveilleux, son habileté à faire circuler ses comédiens sur la scène pour y susciter un décor qu’il ne plante pas mais qu’il suggère à travers les corps vivants… Et bien d’autres choses; écoutez-le et regardez ses comédiens jouer quelques moments de « Transportés ».

Bruno Mathon lui, vous parlera du grand Luchino Visconti et de sa trajectoire filmique jusqu’à ce film étonnant : « les damnés » (1969) qu’il considère comme une œuvre dont la portée rejaillit aussi sur notre temps de dérèglements en tout genre. Vous y reverrez aussi, certainement avec grand plaisir, quelques images des films de ce grand cinéaste.

Enfin un « cristal » sur le Japon et ses codes: vivre à Kyoto, la rue, la vie japonaise… et un Lexikone d’Emmanuel Rey: photo-texte…

 

Interview Jean-Michel Vier du Liba théâtre

 

 

Bruno Mathon parle de Luchino Visconti

 

 

 

 

Cristal n°2 – Le Japon et ses codes

 

 

 

Lexikone n°3

Qu’est ce que le Lexikone ?  Une forme réunissant une image et un texte, comme une petite œuvre.  

Bar

Photo par E.Rey

Un p’tit air penché, ce matin ? Tout vacille, déambule selon l’ordre incertain du doute, la lumière hésite, se propage en miroitements flous, l’équilibre des formes manque d’assurance et l’esprit a du mal à organiser les choses d’une façon claire, précise, efficace. Le moindre déplacement exige l’effort d’une attention soutenue et la vision elle-même imprime sa propre inclinaison aux êtres, aux objets occupant l’espace familier. Quelle étrange atmosphère ! Les paroles se perdent, indistinctes dans une rumeur confuse et on distingue difficilement ce qui est lumière de ce qui est son, ce qui appartient aux êtres de ce qui appartient aux choses. Ainsi, la ville, certains jours de réveil difficile, prend cet air penché qui convient aux natures généreuses préférant l’ordre indistinct des choses à toute précision mécanique d’une rationalité trop ordonnée.

                                                                                                                          E.Rey

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